La poste d'étapes
Courrier des prisonniers de guerre
Le courrier des prisonniers de guerre avait été réglementé par les deux conventions de la Haye de 1899 et 1907. Son article 16 précisait :
"Les Bureaux de renseignements jouissent de la franchise de port. Les lettres, mandats et articles d'argent, ainsi que les colis postaux destinés aux prisonniers de guerre ou expédiés par eux, seront affranchis de toutes taxes postales, aussi bien dans les pays d'origine et de destination que dans les pays intermédiaires".
Les courriers de et pour les prisonniers de guerre bénéficiaient donc de la franchise postale. Cette franchise avait été déjà été instaurée par l’Union Postale Universelle lors du congrès de Rome, le 26 mai 1906. Les courriers de prisonniers de guerre devaient néanmoins porter la mention "Kriegsgefangenensendung" (courrier de prisonnier de guerre).
Enfin, l'envoi de paquets aux prisonniers, internés et travailleurs civils était gratuit dans la limite de 5 Kg. Les mandats postaux étaient, eux aussi, gratuits dans la limite de 800 M.
Contrôlée au camp, cachet "Prüfungsstelle am Offizier-Gefangenen-Lager“.
Un nouveau contrôle a été effectué par le centre de contrôle postal de la 6ᵉ Armée (cachet "Postüberwachungsstelle 6. Armee“).
Le courrier des prisonniers de guerre devait circuler ouvert. Or, ici, l’enveloppe a été fermée entre le camp et son arrivée dans les étapes.
Le centre de contrôle postal de la 6ᵉ Armée a ouvert l’enveloppe a l’a refermée avec une étiquette "Geöffnet und geschlossen Postüberwachungsstelle 6. Armee" .
Il s’agit d’un très rare cas d’usage d’étiquette de fermeture sur du courrier d’étapes.
Enveloppe contenant probablement des correspondances des familles vers des prisonniers de guerre détenus au camp de GOLZERN-MULDE. La mention "Kriegsgefangenensendung" indiquait qu’il s’agissait de correspondances de prisonniers de guerre et la mention "Heeressache" (affaires militaires) montrait qu’il s’agissait d’un courrier de service.
Le contrôle postal a été effectué par l’Inspection d’étapes de la 6ᵉ Armée, marque “Geprüft F.a. ETAPPEN JNSPEKTION 6.” (contrôlé, délai expiré Inspection d’étapes 6.).
Le comparatif ci-dessus montre qu'au début de l'occupation et jusqu'à janvier 1916, les prisonniers de guerre ne pouvaient envoyer ou recevoir des territoires occupés qu'une seule carte par mois pendant qu'ils pouvaient envoyer ou recevoir de France non occupée une carte par semaine et 2 lettres par mois. Les conditions se sont homogénéisées après janvier 1916. Les familles restées dans les étapes ne pouvaient, elles, envoyer qu'une seule carte par mois.
Parcours du courrier de la zone occupée vers les prisonniers de guerre en Allemagne :
Parcours du courrier de la zone occupée vers les prisonniers de guerre en Allemagne :
Depuis le début de l’occupation jusqu’au milieu de 1915, le courrier des prisonniers de guerre de ou vers les étapes avait beaucoup de mal à circuler. Les Allemands n’étaient pas prêts à gérer un trafic postal aussi important, ce qui a engendré de gros retards.
L'Arrondissement de VALENCIENNES étant frontalier, certains habitants des communes frontalières avaient pris l'habitude de poster ou de faire adresser leur courrier en Belgique, les conditions y étant moins dures concernant la poste. Cette pratique était interdite par les allemands. La Croix Rouge belge avait mis en place un système pour récupérer le courrier de prisonniers de guerre dans de nombreuses communes belges, y compris celles proches de la frontière. Elle acceptait aussi le courrier français.
La 1ʳᵉ Armée allemande arrive dans l’arrondissement de VALENCIENNES le 22 septembre 1916.
Son centre de contrôle postal, la "militärische Ueberwachungsstelle des Post-und Güterverkehrs der 1. Armee", s’est installé à VALENCIENNES le 1ᵉʳ octobre. Le nord de l’arrondissement demeure contrôlé par la 6ᵉ Armée dont l’Inspection d’étapes a déménagé à TOURNAI (Belgique).
La 1ʳᵉ Armée a quitté VALENCIENNES le 19 avril 1917.
Le centre de contrôle postal de la 1ʳᵉ Armée a aussi récupéré des cachets de censure de la 6ᵉ Armée et les a modifiés en transformant le "6" en "1".
Lettre envoyée de Suisse vers DENAIN dans la zone des étapes de la 6ᵉ Armée. Le bureau d'échange de BERN (BERN-TRANSIT) a apposé son cachet.
En décembre 1914, les territoires occupés étaient encore difficiles d'accès pour le courrier. La poste Allemande a d'ailleurs retourné cette lettre à l'envoyeur avec la marque "Zurück keine Beförderungs-gelegenheit." (Retour, aucune possibilité d'acheminement).
Carte écrite au camp de ZOSSEN le 10 février 1915 pour la Supérieure du couvent de QUIEVRAIN (Belgique) qui était chargée de la transmettre à une habitante d'HERGNIES (Nord). La carte est arrivée à QUIEVRAIN le 13 avril 1915.
L’enveloppe ci-dessus a été envoyée par un habitant de FRESNES-SUR-L’ESCAUT. Elle a été postée irrégulièrement à QUIEVRAIN (distant de 11 Km) soit par l’expéditeur, soit par une de ses connaissances.
A partir de juillet 1915, avec la limitation des laissez-passer et le bouclage de la frontière, les Allemands parvinrent à stopper presque complètement le transit du courrier des prisonniers de guerre français par des intermédiaires belges.
A la mi-1915, le système se standardise.
Le courrier de et pour les prisonniers de guerre faisait l’objet d’un retard systématique de dix jours suite à la directive du Ministère de la Guerre n° 15H5/10.14.13 du 11 novembre 1914. Ce retard était calculé au début à partir de la date d’écriture du courrier. Le problème était qu'un grand nombre de lettres ou cartes n’était pas daté et qu’en plus la date à laquelle un prisonnier commençait à écrire son courrier n’était pas forcément la date où il terminait celui-ci. Il pouvait bien s’écouler quelques jours entre les deux dates.
Ainsi, le 11 janvier 1915 (décret n° 1571/12.14.U3), ce même Ministère demandait à ce que le retard systématique prenne effet dès la remise du courrier au commandant du camp de prisonnier. Un cachet portant la mention "F. a." pour "Frist abgelaufen" (délai expiré) devait être fabriqué et frappé sur chaque courrier ayant subi le retard systématique.
Camp de MÜNSTER II vers ANZIN (1ʳᵉ Armée), 12 décembre 1916.
En décembre 1916, le centre de contrôle postal de la 1ʳᵉ Armée a fait retirer le mot “Armee” de ses cachets.
Camp de MANNHEIM pour RAISMES (6ᵉ Armée), le 10 février 1917.
Avis de réception d’un colis contrôlé par le camp (cachet “Geprüft Gefangenenlager Mannhein 14.”), puis à l’arrivée dans les étapes par la 6ᵉ Armée (cachet “Posüberwachungsstelle Armee.”). Depuis la Directive n° 54, la subordination à une Armée ne devait plus apparaître clairement. Ici c’est le 6 qui a été retiré.
ANZIN (6ᵉ Armée) vers le camp de MÜNSTER II, le 10 juillet 1916.
La carte a été examinée par le centre de contrôle postal de la 6ᵉ Armée (cachet “Geprüft F.a. Postüberwachungstelle 6. Armee”).
ANZIN (1ʳᵉ Armée) vers le camp de MÜNSTER II, le 6 décembre 1916.
La carte a été examinée par le centre de contrôle postal de la 1ʳᵉ Armée (cachet “Geprüft F.a. Postüberwachungstelle 1. Armee”).
Au 15 février 1917 (Directive n° 54), aucune unité allemande ne devait faire figurer dans son adresse ou ses cachets de service l'appartenance à une Armée.
Le 21 avril 1917, la Postüberwachungsstelle de la 2ᵉ Armée s'est installée à VALENCIENNES. A cette date, l'Arrondissement est occupé par la 2ᵉ et la 6ᵉ Armée (Cantons de St AMAND-LES-EAUX et CONDE-SUR-L'ESCAUT).
ANZIN (2ᵉ Armée) vers le camp de MÜNSTER, le 30 juillet 1917.
Carte examinée par le centre de contrôle postal de la 2ᵉ Armée installé à VALENCIENNES (cachet “Geprüft P.Ü. St. ”).
Le numéro 312 est le numéro du prisonnier dans les registres de la Commandanture d’ANZIN. Il était utile pour vérifier la fréquence d’envoi de courrier vers ce prisonnier.
BOUCHAIN (2ᵉ Armée) vers le camp de TRIER, le 7 février 1918.
La Kommandantur de BOUCHAIN a contrôlé succinctement cette carte sur la fréquence d'envoi (cachet "Auf Haüfigkeit geprüft"), puis la carte a été dirigée vers le centre de contrôle postal de la 2ᵉ Armée qui apposé son cachet “Geprüft P.Ü. St.”.
Le centre de contrôle postal de la 2ᵉ Armée utilisait 2 cachets de censure.
Le centre de contrôle postal de la 6ᵉ Armée (P.Ü.St 40) a utilisé une grande quantité de cachets différents, ici le cachet "P.Ü.St".
Le 1ᵉʳ février 1918, la 17ᵉ Armée nouvellement créée, occupait les cantons de St AMAND-LES-EAUX, CONDE-SUR-L'ESCAUT, DENAIN et BOUCHAIN. L'Inspection d'étapes de cette Armée se trouvait à PERUWELZ (Belgique) et le courrier était contrôlé à MONS où se trouvait la Postüberwachungsstelle 31.
Camp de MERSEBURG vers QUAROUBLE (17ᵉ Armée), le 13 mai 1918.
Contrôle par la 17ᵉ Armée (cachet “P.Ü.S.“).
La 17ᵉ Armée utilisait le centre de contrôle postal de MONS (Postüberwachungsstelle 31) qui se servait d’un grand nombre de cachets de contrôle.
Cette carte de QUAROUBLE au Camp de MERSEBURG montre l'utilisation d'une autre cachet de contrôle postal par la Postüberwachungsstelle 31.
Le 26 novembre 1914, le centre de courrier des prisonniers de guerre de BERLIN (Kriegsgefangenenbriefstelle) dépendant du bureau de poste n° 24 était créé et chargé de compiler tous les lieux de détention pour chaque prisonnier afin de pouvoir faire suivre les courriers mal ou insuffisamment adressés. On sait que ce centre employait 165 personnes. Ces employés étaient à même de traiter 200 lettres ou cartes mal adressées par jour. Le fichier des prisonniers tenait dans 1835 caisses d’à peu près 1500 fiches chacune.
Le bureau de poste n° 3 de BERLIN était compétent pour les colis postaux, mais se servait du fichier de BERLIN n° 24.
BERLIN n° 24 a traité pendant les 4 années de guerre près de 82 millions de lettres et cartes ordinaires.
LOURCHES (1ʳᵉ Armée) vers le camp de MÜNSTER II, le 12 décembre 1916.
Carte déposée à la mairie de LOURCHES. Le prisonnier ne se trouvait pas à MÜNSTER, cachets “Nicht Lager I Münster W.W” (pas au camp de Münster I), “Lager Münster III unbekannt” (Inconnu au Münster III) et “Lager Münster 2 unbekannt” (Inconnu au Münster 2). Le bureau n° 24 de Berlin a essayé de trouver la bonne adresse, mais n’a pas réussi et a donc retourné la carte à l’envoyeur.
Les prisonniers français capturés par les pays alliés de l’Allemagne pouvaient aussi envoyer du courrier à leurs proches dans les étapes. Ce courrier devait passer par le Grand Quartier Général de CHARLEVILLE où il était contrôlé par la police militaire secrète (Geheime Feldpolizei) avant de rejoindre la zone des étapes (Instruction II a 26088 du Generalquartiermeister, 1916).
SOFIA (Bulgarie) à LOURCHES (1ʳᵉ Armée), le 5 novembre 1916.
Arrivée en France, cette carte a été contrôlée par le Grand Quartier Général à CHARLEVILLE et plus particulièrement la police militaire secrète (cachet “Geheime Feldpolizei im Hauptquartier Mézière Charleville”). Arrivée à VALENCIENNES, elle est à nouveau contrôlée par la 1ʳᵉ Armée.
Le courrier de prisonnier de guerre en Bulgarie vers les zones d’étapes est rare.
A la fin de 1914, la Suisse a proposé d’accueillir les prisonniers blessés ou malades de toutes nationalités. Le courrier de ces internés n’était pas contrôlé par les Suisses.
Sorti de Suisse, le courrier vers les étapes passait par les bureaux d’échange de KONSTANZ, FREIBURG ou LINDAU où se trouvaient des centres de contrôle postal.
Camp d’internement d’ADELBODEN (Suisse) vers SEBOURG (6ᵉ Armée), 5 juillet 1917.
Carte contrôlée à KONSTANZ (Allemagne) où elle a reçu la marque “Zensurstelle – Austauch Station Konstanz” (centre de contrôle postal bureau d’échange de Konstanz). Elle a ensuite été envoyée à TOURNAI (Belgique) où se trouvait le centre de contrôle postal de la 6ᵉ Armée qui apposé son cachet "P.Ü.St".
LIEU-ST-AMAND (6ᵉ Armée) pour BALLAIGUES (Suisse), 15 juin 1917.
La carte a été déposée à la mairie puis envoyée à la Commandanture locale (cachet “Ortskommandantur Lieu-St-Amand”). Le contrôle postal a été réalisé à TOURNAI (Belgique) par le centre de contrôle postal de la 6ᵉ Armée, cachet “Geprüft F. a. 6. Postüberwachungsstelle”.
Localement, les Allemands ont autorisé les mairies à réunir le courrier vers les prisonniers de guerre ou même dans certains cas à le distribuer. Ces autorisations étaient régulièrement revues, prolongées ou annulées.
Des prisonniers de guerre alliés ont été envoyés dans les zones d’étapes pour réaliser toutes sortes de travaux (y compris militaires) alors que les accords de La Haye autorisaient le travail pour les soldats (hormis les officiers) pour autant que ce travail "n’ait aucun rapport avec les opérations de la guerre".
Ces prisonniers étaient réunis dans des bataillons de travail (Kriegsgefangenen-Arbeitsbataillon). Leur courrier devait passer par leur camp de rattachement (Stammlager) en Allemagne où il était examiné puis envoyé vers les destinataires. Les centres de contrôle postal dans les étapes ne devaient en aucun cas examiner ce courrier ou tout au moins laisser une trace de contrôle.
Lettre à destination d’un soldat anglais prisonnier de guerre affecté à l’Engländer Kommando XXIII (CONDE-SUR-L’ESCAUT).
Ce Kommando a été créé le 24 juillet 1918 et attribué au Commandement de la 17ᵉ Armée. Son camp de rattachement était FRIEDRICHSFELD.
Avant d’arriver à son destinataire, la lettre a été envoyée à PARCHIM, SENNELAGER et FRIEDRICHSFELD.
Les courriers de prisonniers de guerre se trouvant dans la zone des étapes sont très difficile à identifier.
La correspondance des prisonniers détenus dans les étapes est difficile à identifier, car elle ne porte aucune marque de passage dans cette zone. On trouve relativement plus facilement le courrier de leurs gardiens.
Carte envoyée par un soldat territorial affecté au 83ᵉ bataillon de travail pour prisonniers de guerre (Kriegsgefangenen-Arbeitsbataillon 83.)
Ce bataillon a été créé le 26 décembre 1915.
Elle a été postée à la Feldpoststation bavaroise n° 411. Ce bataillon était installé proche de la ville de SAINT- AMAND-LES-EAUX (étapes de la 6ᵉ Armée) et était composé de prisonniers russes.
La 1ʳᵉ compagnie de surveillance du Bataillon de Landsturm de Nuremberg (Landsturm Bewahrungskompagnie) était chargée de la surveillance du Franzosen-Kommando X (créé en janvier 1917 et dissous le 11 août 1917). Ces prisonniers de guerre français travaillaient dans le secteur du 14ᵉ Corps de réserve, près du front.
Le 24 janvier 1917, l’Allemagne lançait un ultimatum à la France et l’Angleterre, car elle avait appris que ces 2 pays faisaient travailler des prisonniers de guerre allemands à moins de 30 Km du front.
Si au 1ᵉʳ février, ces prisonniers n’étaient pas éloignés, l’Allemagne allait transférer des prisonniers de guerre français et anglais près du front. La réponse anglo-française tardant, les allemands ont déplacé des prisonniers d’Allemagne vers la zone des opérations.
Des prisonniers fraîchement capturés ont été également sujets à ces traitements très durs (travaux pénibles, malnutrition, mauvais logements, dangers des bombardements).
Ces prisonniers de représailles (Vergeltungsgefangenen) devaient indiquer sur leur courrier le nom de leur camp d’appartenance. Dans le cas, où ils venaient d’être capturés, ils devaient indiquer l’adresse du camp de LIMBURG. Ces prisonniers ont pu recevoir et envoyer très peu de courrier. Les allemands ont demandé aux prisonniers, anglais notamment, d’indiquer à leurs proches les dangers qu’ils encouraient si près du front. L’affaire a fait grand bruit, particulièrement en Angleterre.
Le 15 juin, les allemands indiquaient n’avoir plus aucun prisonnier de guerre français ou anglais dans les zones d’opérations. Les prisonniers russes ne furent retirés des zones de combats qu’en mai 1918.
Les allemands firent à nouveau travailler des prisonniers de guerre dans la zone des 30 Km en 1918 pendant leur grande offensive.
Dès le début de l’occupation, les autorités militaires allemandes ont envoyé des otages civils en Allemagne. Ces derniers étaient pris parmi les notables (députés, hauts fonctionnaires, patrons de grandes entreprises,…).
Même si les 2 conventions de LA HAYE n’abordent pas le sujet des otages, leur courrier était assimilé à celui des prisonniers de guerre.
VALENCIENNES (6ᵉ Armée) vers GENEVE, le 3 décembre 1914.
Lettre au tarif UPU contenant des demandes de renseignements au sujet d’otages.
Contrôle postal par la Commandanture d’étapes qui a apposé les cachets «ETAPPEN-KOMMANDANTUR », « VALENCIENNES » et « Geprüft ».
BOUCHAIN (6ᵉ Armée) pour le camp de GÜTERSLOH, le 10 novembre 1916.
Carte déposée à la mairie de BOUCHAIN, puis envoyée au centre de contrôle postal de la 6ᵉ Armée qui a apposé son cachet “Geprüft F.a. Postüberwachungstelle 6. Armee”.
DENAIN (6ᵉ Armée) pour le camp de TORGAU, le 1ᵉʳ juillet 1916.
Carte déposée à la mairie de DENAIN, puis envoyée au centre de contrôle postal de la 6ᵉ Armée qui a apposé son cachet “Geprüft F.a. Postüberwachungstelle 6. Armee”.
Le destinataire de cette carte est un officier anglais des Royal Irish Fusiliers. Les cartes des étapes vers des prisonniers alliés non français sont peu courantes.